Le cyclo-cross est-il encore conciliable avec la route ?
Le cross, maintenant, c’est de la préparation pour la saison sur route. À petite dose, c’est intéressant. Faire une heure à bloc est plus dur que faire six heures de vélo à 30 km/h. J’ai déjà fini des cross avec des crampes. On est en PMA (puissance maximale aérobie, ndlr) pendant une heure. L’inconvénient est le risque de chute. Là-dessus, je suis très vigilant. Je vais aux Mondiaux car j’ai la bonne patte mais il est hors de question que je me foute en l’air pour aller chercher un top 10. Je me suis juste accordé une pige de quinze jours pour préparer les Mondiaux et cela tombait bien car la météo n’était pas super chez moi donc je ne pouvais pas faire un travail de volume. L’an dernier, je ne l’avais pas fait et j’avais trouvé du rythme seulement après avoir couru le Tour du Qatar et le Tour d’Oman. Cette année j’ai souhaité aller aux Championnats du monde pour faire deux, trois belles courses intensives et pouvoir bénéficier de ce rythme dès ma première course sur route. C’est un pari, je le tente, j’ai trente ans…

Lire la suite sur velochrono.fr