Steve Chainel : « On est les parents pauvres »
Dimanche dernier, Steve Chainel prennait part, à Nommay, à son unique manche de Coupe du monde de l’hiver, après s’être qualifié pour les Championnats du monde via les Championnats de France. Pour Velochrono, le coureur d’AG2R La Mondiale est revenu dans une interview très intéressante sur les chances de Francis Mourey de décrocher le Graal aux Mondiaux de Hoogerheide, dans une semaine, mais aussi sur les difficultés du cyclo-cross français, et voit aussi à plus long terme, discutant de ses chances d’aller chahuter le gratin mondial lors des classiques de printemps.
Le cyclo-cross est-il encore conciliable avec la route ?
Le cross, maintenant, c’est de la préparation pour la saison sur route. À petite dose, c’est intéressant. Faire une heure à bloc est plus dur que faire six heures de vélo à 30 km/h. J’ai déjà fini des cross avec des crampes. On est en PMA (puissance maximale aérobie, ndlr) pendant une heure. L’inconvénient est le risque de chute. Là-dessus, je suis très vigilant. Je vais aux Mondiaux car j’ai la bonne patte mais il est hors de question que je me foute en l’air pour aller chercher un top 10. Je me suis juste accordé une pige de quinze jours pour préparer les Mondiaux et cela tombait bien car la météo n’était pas super chez moi donc je ne pouvais pas faire un travail de volume. L’an dernier, je ne l’avais pas fait et j’avais trouvé du rythme seulement après avoir couru le Tour du Qatar et le Tour d’Oman. Cette année j’ai souhaité aller aux Championnats du monde pour faire deux, trois belles courses intensives et pouvoir bénéficier de ce rythme dès ma première course sur route. C’est un pari, je le tente, j’ai trente ans…
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