Tour de France #5 - Péraud malchanceux et vraiment dégoûté
Jean-Christophe Péraud est l’un des prétendants au top 10 du classement final du Tour de France 2014 qui s’est le mieux débrouillé sur les pavés lors de cette 5ème étape, juste derrière Nibali. Malheureusement, il a été victime de malchance et a fini l’étape après Contador. Il a exprimé sa frustration sur son site officiel : "Je suis vraiment dégoûté. La seule consolation de cette journée c’est de ne pas être tombé. J’étais plutôt pas mal et j’arrivais à suivre le train imprimé à l’avant. C’est dans le deuxième secteur pavé que ça a commencé à en mettre de partout. Nibali était dans un groupe de quatre et Yuri Trofimov et moi, on était en chasse-patate derrière eux. On s’est dépouillés tous les deux. Quand on est arrivés à une dizaine de mètres et qu’on allait faire la jonction, on est entrés dans un rond-point où les voitures suiveuses nous ont complètement bouchonnés. Le groupe devant nous a alors repris 250 mètres. Dans le secteur pavé suivant, j’ai crevé. J’ai été dépanné par une voiture neutre mais la roue qu’ils m’ont donné n’était pas totalement adaptée à mon vélo et j’ai fini la course avec une roue arrière qui touchait sans cesse le frein. Du coup, alors que j’étais dans le groupe de Contador et qu’il y a eu une cassure dans un nouveau secteur pavé, j’étais mal placé."
Jean-Christophe Péraud est arrivé en 46e position à 3’27" de Nibali et 52" de Contador. Il rétrograde ainsi à la 24e place au classement général. Ses craintes quant à la première semaine étaient justifiées même s’il peut espérer que la montagne gomme ces écarts.
De son coté, Romain Bardet a plus que limité la casse : "C’était une étape de fous. Je n’ai jamais vu un truc comme ça en vélo. On a dépassé les bornes. C’était épique. Je savais que cela allait frotter dès le départ : cela n’a pas manqué, Froome est tombé avant les pavés tellement ça frottait. Dans le premier secteur, il y avait 3 centimètres de boue... On était sur des œufs", affirme le poulain de Vincent Lavenu. "Je n’ai aucune expérience des pavés, mais je ne m’en sors pas si mal. Je limite les dégâts. Plutôt une bonne journée."
"A chaque jour suffit sa peine", ajoute-t-il celui qui devient l’un des prétendants pour le top 5 à Paris. Mais il garde la tête sur les épaules et ne change pas ses objectifs : "Même si je suis placé au général, j’ai perdu du temps sur mes rivaux directs pour le top 10."
Source : cyclisme.ag2rlamondiale.fr / cyclismactu.fr
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