Presse : Jean-Christophe Péraud, la nouvelle star
Beaucoup de choses ont pourtant changé pour lui depuis les sanglots d’émotion qui l’ont secoué à Périgueux quand il a été certain de prendre la deuxième place de la Grande Boucle. Lui qui ne disputait d’habitude que quelques critériums de façon anonyme a dû se lancer, dès la semaine qui a suivi l’arrivée, dans la tournée de ces épreuves d’après-Tour en qualité de vedette, toujours sous les feux de la rampe. Il croule désormais sous les sollicitations, doit enchaîner les déplacements, les déjeuners d’avant-course avec les partenaires et les soirées qui suivent parfois, les demandes d’autographes, de photos avec ses supporters, les propos de félicitations souvent répétés : « C’est sympathique et agréable, mais c’est vrai un peu fatigant. Il ne faut tout de même pas s’en plaindre » estime-t-il. C’est la rançon de la gloire, et la contrepartie de contrats qui rapportent chaque jour bien plus qu’un mois de salaire chez Areva, qui l’a employé comme ingénieur de 2005 à 2009 et qu’il retrouvera le jour où il mettra un terme à sa carrière cycliste : « Ce jour-là, il me faudra un sacré stage de remise à niveau » sourit-il.
Commentaires fermés